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L’inflation persistante pousse la Banque du Canada à relever son taux de référence à un jour

  • First National Financial LP

Aujourd’hui, la Banque du Canada a relevé son taux de référence à un jour à 5,00 % (+0,25 % par rapport à juin) en raison de « l’accumulation de données » montrant que la demande excédentaire et l’inflation fondamentale élevée sont plus persistantes que prévu, et tenant compte de sa « projection révisée pour l’activité économique et l’inflation ».

Cette décision n’était pas inattendue par les analystes, mais elle est néanmoins déconcertante, tout comme l’engagement de la Banque de maintenir sa politique de resserrement quantitatif.

Pour comprendre la décision rendue publique aujourd’hui et l’analyse actuelle de la Banque de l’inflation, des taux d’intérêt et de l’économie, nous vous présentons ci-dessous ses plus récentes observations :

Faits et perspectives en matière d’inflation

  • L’inflation au Canada a diminué pour s’établir à 3,4 % en mai. « Ce recul considérable par rapport au sommet de 8,1 % atteint l’été dernier est une bonne nouvelle. » 
  • L’inflation mesurée par l’indice des prix à la consommation (IPC) a baissé généralement comme prévu jusqu’à présent cette année, reflétant davantage les prix plus bas de l’énergie qu’une diminution de « l’inflation sous-jacente. »
  • Maintenant que les fortes hausses de prix de l’an dernier n’apparaissent plus dans les données sur douze mois, le « mouvement à la baisse » de l’inflation devrait ralentir à court terme.
  • De plus, avec les mesures de l’inflation fondamentale qui se situent autour de 3,5-4 % depuis septembre dernier, « les pressions sous-jacentes qui s’exercent sur les prix semblent plus persistantes qu’anticipé ». Les résultats des enquêtes menées par la Banque auprès d’entreprises indiquent d’ailleurs que celles-ci « continuent d’augmenter leurs prix plus souvent que la normale. »
  • À l’échelle mondiale, l’inflation descend sous l’effet de la baisse des prix de l’énergie et du taux d’augmentation des prix des biens. Cependant, la robustesse de la demande et les tensions sur les marchés du travail entraînent des pressions inflationnistes persistantes dans le secteur des services.

Logement et rendement économique au Canada

  • L’économie canadienne a été plus vigoureuse que prévu, la demande ayant affiché un plus fort dynamisme.
  • La croissance de la consommation a été étonnamment élevée, atteignant 5,8 % au premier trimestre.
  • Même si la Banque s’attend à ce que la consommation ralentisse face aux hausses cumulatives de taux d’intérêt, les données récentes – y compris sur les ventes au détail – indiquent que la demande excédentaire persiste dans l’économie. 
  • En outre, l’activité sur le marché du logement s’est un peu raffermie.
  • La construction résidentielle et les inscriptions traînent derrière la demande, ce qui exerce une pression supplémentaire sur les prix.
  • Sur le marché du travail, les conditions restent tendues malgré des signes d’un nombre accru de travailleurs disponibles, et la croissance des salaires s’est située autour de 4-5 %. 
  • La forte expansion démographique découlant de l’immigration contribue tant à l’offre qu’à la demande : les nouveaux arrivants aident à pallier la pénurie de main-d’œuvre et, en même temps, stimulent les dépenses de consommation et soutiennent la demande de logements.

Économie mondiale : rendement et perspectives

  • La croissance économique a été plus forte que prévu, surtout aux États-Unis, où les dépenses des consommateurs et des entreprises ont été d’une résilience « surprenante ».
  • En Chine, la croissance économique se modère après avoir bondi au début de 2023, reflétant un ralentissement des exportations et un secteur immobilier encore affaibli.
  • Dans la zone euro, l’économie a essentiellement arrêté de progresser : alors que le secteur des services continue de prendre de l’expansion, celui de la fabrication se contracte.
  • Les conditions financières mondiales se sont resserrées, et les rendements obligataires en Amérique du Nord et en Europe s’inscrivent en hausse, les grandes banques centrales indiquant que de nouvelles augmentations de taux d’intérêt pourraient être nécessaires pour combattre l’inflation.
  • Selon la projection du Rapport sur la politique monétaire de juillet, l’économie mondiale devrait croître « d’environ 2,8 % cette année et de 2,4 % en 2024, puis de 2,7 % en 2025 ».

Résumé et perspectives

À mesure que les effets des taux d’intérêt plus élevés continueront de se faire sentir dans l’économie, la croissance économique devrait ralentir pour avoisiner 1 % en moyenne durant la seconde moitié de 2023 et la première de 2024. Cela implique une croissance du produit intérieur brut réel de 1,8 % en 2023 et de 1,2 % en 2024. L’économie canadienne commencera ensuite à afficher une « modeste offre excédentaire » au début de l’an prochain, jusqu’à ce que la croissance s’accélère et passe à 2,4 % en 2025.

D’après la projection du Rapport de juillet, l’inflation mesurée par l’IPC devrait « tourner » autour de 3 % pour l’année à venir, puis baisser progressivement et atteindre 2 % au milieu de 2025. Ce retour à la cible est plus tardif que dans les projections de janvier et d’avril.  Le Conseil de direction de la Banque reste préoccupé par le risque que la progression vers la cible de 2 % « puisse stagner, ce qui viendrait compromettre le rétablissement de la stabilité des prix ». 

En ce qui concerne ce à quoi les Canadiens peuvent attendre à court terme, la Banque avait ceci à affirmer : « Le resserrement quantitatif appuie la posture restrictive de la politique monétaire et normalise le bilan de la Banque. Le Conseil de direction va continuer d’évaluer la dynamique de l’inflation fondamentale et les perspectives de l’inflation mesurée par l’IPC. Il évaluera particulièrement si l’évolution de la demande excédentaire, les attentes d’inflation, la croissance des salaires et les pratiques de fixation des prix des entreprises sont compatibles avec l’atteinte de la cible d’inflation de 2 %. La Banque reste déterminée à rétablir la stabilité des prix pour la population canadienne. »

Restez à l’affût

Veuillez entourer le 6 septembre prochain sur votre calendrier; c’est la date de la prochaine annonce de la Banque concernant les taux d’intérêt. Nous suivrons de près cette décision et publierons un résumé le jour même. Entre-temps, les conseillers habilités de First National sont toujours là pour vous aider à comprendre les principales nouvelles économiques et tendances du marché.



L’inflation persistante pousse la Banque du Canada à relever son taux de référence à un jour

  • First National Financial LP

Aujourd’hui, la Banque du Canada a relevé son taux de référence à un jour à 5,00 % (+0,25 % par rapport à juin) en raison de « l’accumulation de données » montrant que la demande excédentaire et l’inflation fondamentale élevée sont plus persistantes que prévu, et tenant compte de sa « projection révisée pour l’activité économique et l’inflation ».

Cette décision n’était pas inattendue par les analystes, mais elle est néanmoins déconcertante, tout comme l’engagement de la Banque de maintenir sa politique de resserrement quantitatif.

Pour comprendre la décision rendue publique aujourd’hui et l’analyse actuelle de la Banque de l’inflation, des taux d’intérêt et de l’économie, nous vous présentons ci-dessous ses plus récentes observations :

Faits et perspectives en matière d’inflation

  • L’inflation au Canada a diminué pour s’établir à 3,4 % en mai. « Ce recul considérable par rapport au sommet de 8,1 % atteint l’été dernier est une bonne nouvelle. » 
  • L’inflation mesurée par l’indice des prix à la consommation (IPC) a baissé généralement comme prévu jusqu’à présent cette année, reflétant davantage les prix plus bas de l’énergie qu’une diminution de « l’inflation sous-jacente. »
  • Maintenant que les fortes hausses de prix de l’an dernier n’apparaissent plus dans les données sur douze mois, le « mouvement à la baisse » de l’inflation devrait ralentir à court terme.
  • De plus, avec les mesures de l’inflation fondamentale qui se situent autour de 3,5-4 % depuis septembre dernier, « les pressions sous-jacentes qui s’exercent sur les prix semblent plus persistantes qu’anticipé ». Les résultats des enquêtes menées par la Banque auprès d’entreprises indiquent d’ailleurs que celles-ci « continuent d’augmenter leurs prix plus souvent que la normale. »
  • À l’échelle mondiale, l’inflation descend sous l’effet de la baisse des prix de l’énergie et du taux d’augmentation des prix des biens. Cependant, la robustesse de la demande et les tensions sur les marchés du travail entraînent des pressions inflationnistes persistantes dans le secteur des services.

Logement et rendement économique au Canada

  • L’économie canadienne a été plus vigoureuse que prévu, la demande ayant affiché un plus fort dynamisme.
  • La croissance de la consommation a été étonnamment élevée, atteignant 5,8 % au premier trimestre.
  • Même si la Banque s’attend à ce que la consommation ralentisse face aux hausses cumulatives de taux d’intérêt, les données récentes – y compris sur les ventes au détail – indiquent que la demande excédentaire persiste dans l’économie. 
  • En outre, l’activité sur le marché du logement s’est un peu raffermie.
  • La construction résidentielle et les inscriptions traînent derrière la demande, ce qui exerce une pression supplémentaire sur les prix.
  • Sur le marché du travail, les conditions restent tendues malgré des signes d’un nombre accru de travailleurs disponibles, et la croissance des salaires s’est située autour de 4-5 %. 
  • La forte expansion démographique découlant de l’immigration contribue tant à l’offre qu’à la demande : les nouveaux arrivants aident à pallier la pénurie de main-d’œuvre et, en même temps, stimulent les dépenses de consommation et soutiennent la demande de logements.

Économie mondiale : rendement et perspectives

  • La croissance économique a été plus forte que prévu, surtout aux États-Unis, où les dépenses des consommateurs et des entreprises ont été d’une résilience « surprenante ».
  • En Chine, la croissance économique se modère après avoir bondi au début de 2023, reflétant un ralentissement des exportations et un secteur immobilier encore affaibli.
  • Dans la zone euro, l’économie a essentiellement arrêté de progresser : alors que le secteur des services continue de prendre de l’expansion, celui de la fabrication se contracte.
  • Les conditions financières mondiales se sont resserrées, et les rendements obligataires en Amérique du Nord et en Europe s’inscrivent en hausse, les grandes banques centrales indiquant que de nouvelles augmentations de taux d’intérêt pourraient être nécessaires pour combattre l’inflation.
  • Selon la projection du Rapport sur la politique monétaire de juillet, l’économie mondiale devrait croître « d’environ 2,8 % cette année et de 2,4 % en 2024, puis de 2,7 % en 2025 ».

Résumé et perspectives

À mesure que les effets des taux d’intérêt plus élevés continueront de se faire sentir dans l’économie, la croissance économique devrait ralentir pour avoisiner 1 % en moyenne durant la seconde moitié de 2023 et la première de 2024. Cela implique une croissance du produit intérieur brut réel de 1,8 % en 2023 et de 1,2 % en 2024. L’économie canadienne commencera ensuite à afficher une « modeste offre excédentaire » au début de l’an prochain, jusqu’à ce que la croissance s’accélère et passe à 2,4 % en 2025.

D’après la projection du Rapport de juillet, l’inflation mesurée par l’IPC devrait « tourner » autour de 3 % pour l’année à venir, puis baisser progressivement et atteindre 2 % au milieu de 2025. Ce retour à la cible est plus tardif que dans les projections de janvier et d’avril.  Le Conseil de direction de la Banque reste préoccupé par le risque que la progression vers la cible de 2 % « puisse stagner, ce qui viendrait compromettre le rétablissement de la stabilité des prix ». 

En ce qui concerne ce à quoi les Canadiens peuvent attendre à court terme, la Banque avait ceci à affirmer : « Le resserrement quantitatif appuie la posture restrictive de la politique monétaire et normalise le bilan de la Banque. Le Conseil de direction va continuer d’évaluer la dynamique de l’inflation fondamentale et les perspectives de l’inflation mesurée par l’IPC. Il évaluera particulièrement si l’évolution de la demande excédentaire, les attentes d’inflation, la croissance des salaires et les pratiques de fixation des prix des entreprises sont compatibles avec l’atteinte de la cible d’inflation de 2 %. La Banque reste déterminée à rétablir la stabilité des prix pour la population canadienne. »

Restez à l’affût

Veuillez entourer le 6 septembre prochain sur votre calendrier; c’est la date de la prochaine annonce de la Banque concernant les taux d’intérêt. Nous suivrons de près cette décision et publierons un résumé le jour même. Entre-temps, les conseillers habilités de First National sont toujours là pour vous aider à comprendre les principales nouvelles économiques et tendances du marché.



L’inflation persistante pousse la Banque du Canada à relever son taux de référence à un jour

  • First National Financial LP

Aujourd’hui, la Banque du Canada a relevé son taux de référence à un jour à 5,00 % (+0,25 % par rapport à juin) en raison de « l’accumulation de données » montrant que la demande excédentaire et l’inflation fondamentale élevée sont plus persistantes que prévu, et tenant compte de sa « projection révisée pour l’activité économique et l’inflation ».

Cette décision n’était pas inattendue par les analystes, mais elle est néanmoins déconcertante, tout comme l’engagement de la Banque de maintenir sa politique de resserrement quantitatif.

Pour comprendre la décision rendue publique aujourd’hui et l’analyse actuelle de la Banque de l’inflation, des taux d’intérêt et de l’économie, nous vous présentons ci-dessous ses plus récentes observations :

Faits et perspectives en matière d’inflation

  • L’inflation au Canada a diminué pour s’établir à 3,4 % en mai. « Ce recul considérable par rapport au sommet de 8,1 % atteint l’été dernier est une bonne nouvelle. » 
  • L’inflation mesurée par l’indice des prix à la consommation (IPC) a baissé généralement comme prévu jusqu’à présent cette année, reflétant davantage les prix plus bas de l’énergie qu’une diminution de « l’inflation sous-jacente. »
  • Maintenant que les fortes hausses de prix de l’an dernier n’apparaissent plus dans les données sur douze mois, le « mouvement à la baisse » de l’inflation devrait ralentir à court terme.
  • De plus, avec les mesures de l’inflation fondamentale qui se situent autour de 3,5-4 % depuis septembre dernier, « les pressions sous-jacentes qui s’exercent sur les prix semblent plus persistantes qu’anticipé ». Les résultats des enquêtes menées par la Banque auprès d’entreprises indiquent d’ailleurs que celles-ci « continuent d’augmenter leurs prix plus souvent que la normale. »
  • À l’échelle mondiale, l’inflation descend sous l’effet de la baisse des prix de l’énergie et du taux d’augmentation des prix des biens. Cependant, la robustesse de la demande et les tensions sur les marchés du travail entraînent des pressions inflationnistes persistantes dans le secteur des services.

Logement et rendement économique au Canada

  • L’économie canadienne a été plus vigoureuse que prévu, la demande ayant affiché un plus fort dynamisme.
  • La croissance de la consommation a été étonnamment élevée, atteignant 5,8 % au premier trimestre.
  • Même si la Banque s’attend à ce que la consommation ralentisse face aux hausses cumulatives de taux d’intérêt, les données récentes – y compris sur les ventes au détail – indiquent que la demande excédentaire persiste dans l’économie. 
  • En outre, l’activité sur le marché du logement s’est un peu raffermie.
  • La construction résidentielle et les inscriptions traînent derrière la demande, ce qui exerce une pression supplémentaire sur les prix.
  • Sur le marché du travail, les conditions restent tendues malgré des signes d’un nombre accru de travailleurs disponibles, et la croissance des salaires s’est située autour de 4-5 %. 
  • La forte expansion démographique découlant de l’immigration contribue tant à l’offre qu’à la demande : les nouveaux arrivants aident à pallier la pénurie de main-d’œuvre et, en même temps, stimulent les dépenses de consommation et soutiennent la demande de logements.

Économie mondiale : rendement et perspectives

  • La croissance économique a été plus forte que prévu, surtout aux États-Unis, où les dépenses des consommateurs et des entreprises ont été d’une résilience « surprenante ».
  • En Chine, la croissance économique se modère après avoir bondi au début de 2023, reflétant un ralentissement des exportations et un secteur immobilier encore affaibli.
  • Dans la zone euro, l’économie a essentiellement arrêté de progresser : alors que le secteur des services continue de prendre de l’expansion, celui de la fabrication se contracte.
  • Les conditions financières mondiales se sont resserrées, et les rendements obligataires en Amérique du Nord et en Europe s’inscrivent en hausse, les grandes banques centrales indiquant que de nouvelles augmentations de taux d’intérêt pourraient être nécessaires pour combattre l’inflation.
  • Selon la projection du Rapport sur la politique monétaire de juillet, l’économie mondiale devrait croître « d’environ 2,8 % cette année et de 2,4 % en 2024, puis de 2,7 % en 2025 ».

Résumé et perspectives

À mesure que les effets des taux d’intérêt plus élevés continueront de se faire sentir dans l’économie, la croissance économique devrait ralentir pour avoisiner 1 % en moyenne durant la seconde moitié de 2023 et la première de 2024. Cela implique une croissance du produit intérieur brut réel de 1,8 % en 2023 et de 1,2 % en 2024. L’économie canadienne commencera ensuite à afficher une « modeste offre excédentaire » au début de l’an prochain, jusqu’à ce que la croissance s’accélère et passe à 2,4 % en 2025.

D’après la projection du Rapport de juillet, l’inflation mesurée par l’IPC devrait « tourner » autour de 3 % pour l’année à venir, puis baisser progressivement et atteindre 2 % au milieu de 2025. Ce retour à la cible est plus tardif que dans les projections de janvier et d’avril.  Le Conseil de direction de la Banque reste préoccupé par le risque que la progression vers la cible de 2 % « puisse stagner, ce qui viendrait compromettre le rétablissement de la stabilité des prix ». 

En ce qui concerne ce à quoi les Canadiens peuvent attendre à court terme, la Banque avait ceci à affirmer : « Le resserrement quantitatif appuie la posture restrictive de la politique monétaire et normalise le bilan de la Banque. Le Conseil de direction va continuer d’évaluer la dynamique de l’inflation fondamentale et les perspectives de l’inflation mesurée par l’IPC. Il évaluera particulièrement si l’évolution de la demande excédentaire, les attentes d’inflation, la croissance des salaires et les pratiques de fixation des prix des entreprises sont compatibles avec l’atteinte de la cible d’inflation de 2 %. La Banque reste déterminée à rétablir la stabilité des prix pour la population canadienne. »

Restez à l’affût

Veuillez entourer le 6 septembre prochain sur votre calendrier; c’est la date de la prochaine annonce de la Banque concernant les taux d’intérêt. Nous suivrons de près cette décision et publierons un résumé le jour même. Entre-temps, les conseillers habilités de First National sont toujours là pour vous aider à comprendre les principales nouvelles économiques et tendances du marché.



L’inflation persistante pousse la Banque du Canada à relever son taux de référence à un jour

  • First National Financial LP

Aujourd’hui, la Banque du Canada a relevé son taux de référence à un jour à 5,00 % (+0,25 % par rapport à juin) en raison de « l’accumulation de données » montrant que la demande excédentaire et l’inflation fondamentale élevée sont plus persistantes que prévu, et tenant compte de sa « projection révisée pour l’activité économique et l’inflation ».

Cette décision n’était pas inattendue par les analystes, mais elle est néanmoins déconcertante, tout comme l’engagement de la Banque de maintenir sa politique de resserrement quantitatif.

Pour comprendre la décision rendue publique aujourd’hui et l’analyse actuelle de la Banque de l’inflation, des taux d’intérêt et de l’économie, nous vous présentons ci-dessous ses plus récentes observations :

Faits et perspectives en matière d’inflation

  • L’inflation au Canada a diminué pour s’établir à 3,4 % en mai. « Ce recul considérable par rapport au sommet de 8,1 % atteint l’été dernier est une bonne nouvelle. » 
  • L’inflation mesurée par l’indice des prix à la consommation (IPC) a baissé généralement comme prévu jusqu’à présent cette année, reflétant davantage les prix plus bas de l’énergie qu’une diminution de « l’inflation sous-jacente. »
  • Maintenant que les fortes hausses de prix de l’an dernier n’apparaissent plus dans les données sur douze mois, le « mouvement à la baisse » de l’inflation devrait ralentir à court terme.
  • De plus, avec les mesures de l’inflation fondamentale qui se situent autour de 3,5-4 % depuis septembre dernier, « les pressions sous-jacentes qui s’exercent sur les prix semblent plus persistantes qu’anticipé ». Les résultats des enquêtes menées par la Banque auprès d’entreprises indiquent d’ailleurs que celles-ci « continuent d’augmenter leurs prix plus souvent que la normale. »
  • À l’échelle mondiale, l’inflation descend sous l’effet de la baisse des prix de l’énergie et du taux d’augmentation des prix des biens. Cependant, la robustesse de la demande et les tensions sur les marchés du travail entraînent des pressions inflationnistes persistantes dans le secteur des services.

Logement et rendement économique au Canada

  • L’économie canadienne a été plus vigoureuse que prévu, la demande ayant affiché un plus fort dynamisme.
  • La croissance de la consommation a été étonnamment élevée, atteignant 5,8 % au premier trimestre.
  • Même si la Banque s’attend à ce que la consommation ralentisse face aux hausses cumulatives de taux d’intérêt, les données récentes – y compris sur les ventes au détail – indiquent que la demande excédentaire persiste dans l’économie. 
  • En outre, l’activité sur le marché du logement s’est un peu raffermie.
  • La construction résidentielle et les inscriptions traînent derrière la demande, ce qui exerce une pression supplémentaire sur les prix.
  • Sur le marché du travail, les conditions restent tendues malgré des signes d’un nombre accru de travailleurs disponibles, et la croissance des salaires s’est située autour de 4-5 %. 
  • La forte expansion démographique découlant de l’immigration contribue tant à l’offre qu’à la demande : les nouveaux arrivants aident à pallier la pénurie de main-d’œuvre et, en même temps, stimulent les dépenses de consommation et soutiennent la demande de logements.

Économie mondiale : rendement et perspectives

  • La croissance économique a été plus forte que prévu, surtout aux États-Unis, où les dépenses des consommateurs et des entreprises ont été d’une résilience « surprenante ».
  • En Chine, la croissance économique se modère après avoir bondi au début de 2023, reflétant un ralentissement des exportations et un secteur immobilier encore affaibli.
  • Dans la zone euro, l’économie a essentiellement arrêté de progresser : alors que le secteur des services continue de prendre de l’expansion, celui de la fabrication se contracte.
  • Les conditions financières mondiales se sont resserrées, et les rendements obligataires en Amérique du Nord et en Europe s’inscrivent en hausse, les grandes banques centrales indiquant que de nouvelles augmentations de taux d’intérêt pourraient être nécessaires pour combattre l’inflation.
  • Selon la projection du Rapport sur la politique monétaire de juillet, l’économie mondiale devrait croître « d’environ 2,8 % cette année et de 2,4 % en 2024, puis de 2,7 % en 2025 ».

Résumé et perspectives

À mesure que les effets des taux d’intérêt plus élevés continueront de se faire sentir dans l’économie, la croissance économique devrait ralentir pour avoisiner 1 % en moyenne durant la seconde moitié de 2023 et la première de 2024. Cela implique une croissance du produit intérieur brut réel de 1,8 % en 2023 et de 1,2 % en 2024. L’économie canadienne commencera ensuite à afficher une « modeste offre excédentaire » au début de l’an prochain, jusqu’à ce que la croissance s’accélère et passe à 2,4 % en 2025.

D’après la projection du Rapport de juillet, l’inflation mesurée par l’IPC devrait « tourner » autour de 3 % pour l’année à venir, puis baisser progressivement et atteindre 2 % au milieu de 2025. Ce retour à la cible est plus tardif que dans les projections de janvier et d’avril.  Le Conseil de direction de la Banque reste préoccupé par le risque que la progression vers la cible de 2 % « puisse stagner, ce qui viendrait compromettre le rétablissement de la stabilité des prix ». 

En ce qui concerne ce à quoi les Canadiens peuvent attendre à court terme, la Banque avait ceci à affirmer : « Le resserrement quantitatif appuie la posture restrictive de la politique monétaire et normalise le bilan de la Banque. Le Conseil de direction va continuer d’évaluer la dynamique de l’inflation fondamentale et les perspectives de l’inflation mesurée par l’IPC. Il évaluera particulièrement si l’évolution de la demande excédentaire, les attentes d’inflation, la croissance des salaires et les pratiques de fixation des prix des entreprises sont compatibles avec l’atteinte de la cible d’inflation de 2 %. La Banque reste déterminée à rétablir la stabilité des prix pour la population canadienne. »

Restez à l’affût

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