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Perspectives d’un emprunteur : Richard Morantz, Globe Capital Management

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Richard Morantz compte de longs antécédents dans le marché immobilier de Winnipeg. Sa famille a fondé l’entreprise qui deviendrait Globe Capital Management dans les années 1920. Richard travaille activement au sein de l’entreprise depuis 35 ans et en est l’unique actionnaire ordinaire. Globe Capital Management se concentre dans le segment des logements locatifs et son portefeuille compte 7 000 unités. Ayant son siège social à Winnipeg, l’entreprise est active dans les marchés immobiliers de Montréal, d’Ottawa, de Saskatoon, de Regina, de Calgary et d’Edmonton’

Richard partage ses points de vue sur le marché de Winnipeg, les possibilités à saisir et sa vision de la croissance. De plus, il explique pourquoi la culture et les liens tissés par First National ont été les assisses d’une relation productive qui dure depuis une décennie.

Q : Quelles sont vos perspectives concernant le marché de Winnipeg?
RM : Nous sommes actifs dans d’autres marchés, mais Winnipeg représente notre principal marché. La ville connaît une véritable renaissance. De grands projets prennent forme au centre-ville et des centres commerciaux ainsi que des immeubles locatifs et industriels font leur apparition un peu partout dans la ville. À Winnipeg, on dénombre environ 55 000 logements locatifs et une dizaine de familles et de groupes contrôlent 50 pour cent de ce marché. Nous possédons 5 000 logements locatifs à Winnipeg, ce qui représente environ 10 pour cent du marché.

Notre créneau de prédilection est celui des immeubles locatifs en béton de moyenne/grande hauteur construits entre le milieu des années 1960 et les années 1990. Nous sommes continuellement à la recherche d’immeubles mal gérés dans ce créneau, que nous achetons et améliorons pour en maximiser les loyers et la valeur de marché. À l’heure actuelle, l’offre de tels immeubles est plutôt limitée à Winnipeg. Nous étendons donc nos recherches à d’autres marchés géographiques.

Q : Où se trouvent les possibilités selon vous?
RM : En ce moment, au Canada, on observe un grand nombre de consolidations. Malgré l’énorme taille des investisseurs institutionnels et des sociétés de placement immobilier, le flux d’affaires demeure constant. Mais la concurrence ne cesse de s’intensifier. Vu tout l’argent dans le système, les prix ont augmenté et de nouveaux jalons sont franchis tout le temps. C’est parfait quand on est propriétaire, mais c’est beaucoup plus difficile pour un acquéreur. Cela étant dit, nous réussissons néanmoins à atteindre nos objectifs annuels en matière d’acquisitions en nous diversifiant dans des marchés géographiques où notre créneau demeure une possibilité viable.

Q : Quelle est votre vision en matière de croissance?
RM : Nous possédons 7 000 unités à l’heure actuelle. Notre objectif est d’être encore plus actifs dans nos marchés actuels tout en pénétrant de nouveaux marchés. Nous voulons rester fidèles au produit que nous connaissons et maîtrisons. Une de nos priorités est la mise en place de facilités de crédit adéquates afin que nous puissions être en mesure d’émettre un chèque chaque fois qu’une occasion à saisir se présente.

Chose certaine, nous étendons la portée de notre empreinte. Nous sommes dans l’est et demeurons actifs sur le plan des acquisitions dans l’ouest, car les prix de l’immobilier sont demeurés relativement élevés malgré les baisses des prix du pétrole et des produits de base. Nous venons de réaliser une acquisition à Calgary qui nous rend très enthousiastes.

Q : Quel soutien First National vous apporte-t-elle dans la poursuite de vos objectifs de croissance?
RM : Nous entretenons une relation très productive avec First National. Nos affaires ont beaucoup bénéficié de notre expansion dans le marché de Montréal et de notre rencontre avec Robert St-Pierre. Le succès que nous avons connu avec First National à Montréal s’est soldé par des financements à Ottawa et à Edmonton ainsi qu’à Winnipeg dans une certaine mesure. Nous travaillons avec First National depuis maintenant dix ans et notre entreprise accorde une très grande importance à l’équipe de First National.

Q : Sur la base de votre expérience, comment First National fait-elle la démonstration qu’elle est « plus qu’un simple prêteur »?
RM : Nous avons le gros de notre volume avec First National et je considère qu’il est très facile de travailler avec son équipe. Robert est incroyable. Il me suffit de lui téléphoner, et il s’occupe de tout. Et j’ai l’impression qu’il se soucie de moi. À ses yeux, je ne suis pas simplement une autre personne qui demande de l’argent. Je sais que je suis entre de bonnes mains.

Aussi, je considère que la culture de First National est absolument unique dans l’industrie. Même à l’extérieur du cadre d’une transaction, Robert offre d’excellents conseils. Récemment, j’envisageais une acquisition à Montréal. J’ai consulté Robert avant de déposer l’offre. Il m’a judicieusement conseillé quant au montant maximal que je devrais être prêt à accepter de payer pour cette acquisition. D’autres prêteurs refusent généralement de se prononcer à l’extérieur d’une transaction active.

Q : Qu’est-ce qui ressort le plus de votre relation de travail avec First National?
RM : Nous souscrivons un grand nombre de prêts assurés par la SCHL. La SCHL évolue continuellement. Elle modifie ses critères de prêt et son approche au marché. Robert rencontre activement des gens qui travaillent pour la SCHL et m’en a présenté plusieurs. Ce faisant, il facilite la relation entre mon entreprise et la SCHL, ce qui m’apporte une incroyable valeur ajoutée. J’apprécie être informé sur la SCHL en continu.

Cependant, pour moi, c’est vraiment sa culture qui permet à First National de se démarquer. Les gens qui y travaillent aiment ce qu’ils font, ils sont souriants, ils envisagent toujours la prochaine transaction avec beaucoup d’enthousiasme, le marché les passionne et – surtout – ils me font sentir comme je suis un client important. J’ai tellement d’estime pour la culture et les gens que j’ai encouragé mon fils a entamer sa carrière au sein de First National quand l’occasion s’est présentée. Faire ses débuts dans le domaine au sein d’une organisation où les gens aiment ce qu’ils font et travaillent de façon cohésive et productive, ça n’a pas de prix.