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Commentaire sur le marché : La réaction du marché à l’annonce de la BdC de cette semaine et ce que cela signifie pour vous

  • Neil Silverberg, Analyste principal, Marchés de capitaux

Accrochez-vous les amis, car la semaine a été très mouvementée et il reste beaucoup de volatilité dans l’air. J’avais préparé toute une entrée en matière pour l’Halloween, mais – pour citer ce qu’a dit un jour mon philosophe préféré, Mike Tyson – « tout le monde a un plan jusqu’à ce qu’il se fasse frapper au visage ».

Dans ce cas-ci, la variation violente des taux est le coup de poing proverbial auquel je pense que nous pouvons tous nous identifier cette semaine.

Les taux sur l’ensemble de la courbe ont beaucoup varié cette semaine, mais avant d’en venir à la partie passionnante et à ce que tout cela signifie pour vous, je me dois de vous mettre un peu en contexte. Notre point de départ sera l’annonce de la Banque du Canada concernant les taux faite le mercredi 27 octobre à 10 heures.

La fin de l’assouplissement quantitatif est-elle annonciatrice de hausses de taux?

Mercredi, la Banque du Canada (« BdC ») a publié une mise à jour de son énoncé de politique en plus de son Rapport sur la politique monétaire d’octobre 2021. Je résumerais le rapport comme suit :

1. La BdC a officiellement annoncé la fin de l’expansion de son bilan (l’assouplissement quantitatif, si vous préférez), mais elle maintiendra son portefeuille d’obligations du gouvernement du Canada (« GdC ») à sa taille actuelle. Cela se fera par le biais d’un plan de réinvestissement d’obligations, ce qui signifie qu’au fur et à mesure que son portefeuille existant d’obligations du GdC arrivera à échéance, la BdC réinvestira le même montant de principal sans ajouter plus de détente dans le système. À l’heure actuelle, la BdC détient 430 milliards de dollars d’obligations du GdC, soit 46 % du total des émissions du GdC.

2. Bien que la BdC ait légèrement réduit ses prévisions de croissance économique pour cette année, principalement en raison de ruptures d’approvisionnement, elle considère toujours que l’écart de production se refermera « au deuxième ou au troisième trimestre de 2022 » plutôt qu’au cours de la deuxième moitié de l’année. Ce changement a pour effet d’avancer le calendrier d’une première hausse des taux du second semestre de 2022 au second trimestre de 2022.

3. La Banque a aussi apporté des changements à ses prévisions relatives à l’inflation et au PIB. Elle a noté que l’inflation est plus forte et plus persistante que prévu et a donc modifié sa prévision d’inflation à la hausse pour refléter ces pressions inflationnistes. La BdC a par ailleurs abaissé sa prévision relative au PIB pour 2021 à 5,1 % (par rapport à 6 %) et pour 2022 à 4,3 % (par rapport à 4,6 %), tout en relevant ses perspectives pour 2023 à 3,7 % (par rapport à 3,3 %).

Pour mieux comprendre la réaction du marché

Dans la foulée immédiate de la publication de l’énoncé et du Rapport sur la politique monétaire, le début de la courbe (soit la portion de la courbe qui tient compte de hausses de taux) a augmenté de 26 points de base et a atteint 1,13 % – un niveau que nous n’avions pas vu depuis février 2020. Le taux à 2 ans a gagné 20 points de base au cours de la journée pour s’établir à 1,08 %.

L’évolution des rendements à court terme s’explique également par un volet technique, les investisseurs s’empressant de liquider leurs positions avant toute annonce ferme de relèvement des taux. Minimisez vos pertes, comme on dit.

Le chaos a continué le 28 octobre (jeudi matin) avant que les rendements ne se stabilisent au cours de l’après-midi. À l’ouverture des marchés aujourd’hui, le vendredi 29 octobre, les obligations du GdC à 5 ans et à 10 ans se négociaient à 1,46 % et à 1,69 % respectivement, ce qui représente des baisses de 12 et de 5 points de base respectivement par rapport à la semaine précédente.

L’Obligation hypothécaire du Canada (« OHC ») à 5 ans a ouvert vendredi à 1,72 %, ce qui représente une augmentation de 16 points de base par rapport à mercredi matin (avant l’annonce de la BdC concernant les taux). Quant à l’OHC à 10 ans, elle a ouvert à 2,10 %, soit 7 points de base de plus par rapport à la même période.

L’écart de crédit (entre l’OHC et la GdC) sur l’horizon de 5 ans a été durement touché cette semaine, passant de 21 à 24 points de base. L’accroissement de l’écart s’explique par la liquidité limitée du marché, la plupart des participants au marché étant restés les bras croisés en attendant la fin de la volatilité. L’écart de taux sur l’horizon de 10 ans s’est élargi d’un point de base, passant de 39 à 40 [points de base].

Qu’est-ce que tout cela veut dire pour vous?

Le premier impact, et le plus évident, est celui sur votre porte-monnaie! 

Des rendements plus élevés --> des coupons hypothécaires globalement plus élevés --> des paiements hypothécaires plus élevés.

Si cette situation n’est pas adéquatement gérée, elle pourrait rapidement avoir un impact négatif sur le montant du produit de votre prêt et sur vos résultats nets. Je m’en voudrais de ne pas vous conseiller de faire appel à notre équipe de conseillers compétents et, bien sûr, à notre formidable équipe de la trésorerie ici chez FN pour vous aider à atténuer ce risque. C’est ce que nous faisons et je peux vous assurer que nous le faisons bien.

Le deuxième impact – avec des taux allant historiquement dans une direction – est que les Canadiens n’ont jamais eu de problème majeur à rembourser leurs dettes. Certains jours, j’ai même l’impression que c’est un devoir patriotique des Canadiens de s’endetter le plus possible. Si la hausse des taux persiste, rembourser nos dettes va devenir beaucoup plus difficile et, contrairement à la BdC, les consommateurs ordinaires ne peuvent pas simplement imprimer de l’argent pour s’en sortir. Un atterrissage en douceur pour les consommateurs n’est pas nécessairement dans les cartes, et les impacts pourraient facilement se répercuter sur l’ensemble de l’économie canadienne.

Enfin, il est vrai que la Banque du Canada peut augmenter les taux et contribuer ainsi contrôler l’inflation dans une certaine mesure, mais elle ne peut ultimement pas produire des semi-conducteurs ou décharger des conteneurs dans les ports. En l’absence d’une normalisation de certains facteurs clés dans la chaîne d’approvisionnement, l’augmentation des taux peut entraîner une baisse de la croissance et des dépenses discrétionnaires. Toutefois, vos factures d’énergie, de réparation et d’entretien ainsi que vos factures d’impôt peuvent encore augmenter. Ça fait peur à l’approche de la fin de semaine de l’Halloween.

Joyeux Halloween!
Neil

 

Commentaire sur le marché : La réaction du marché à l’annonce de la BdC de cette semaine et ce que cela signifie pour vous

  • Neil Silverberg, Analyste principal, Marchés de capitaux

Accrochez-vous les amis, car la semaine a été très mouvementée et il reste beaucoup de volatilité dans l’air. J’avais préparé toute une entrée en matière pour l’Halloween, mais – pour citer ce qu’a dit un jour mon philosophe préféré, Mike Tyson – « tout le monde a un plan jusqu’à ce qu’il se fasse frapper au visage ».

Dans ce cas-ci, la variation violente des taux est le coup de poing proverbial auquel je pense que nous pouvons tous nous identifier cette semaine.

Les taux sur l’ensemble de la courbe ont beaucoup varié cette semaine, mais avant d’en venir à la partie passionnante et à ce que tout cela signifie pour vous, je me dois de vous mettre un peu en contexte. Notre point de départ sera l’annonce de la Banque du Canada concernant les taux faite le mercredi 27 octobre à 10 heures.

La fin de l’assouplissement quantitatif est-elle annonciatrice de hausses de taux?

Mercredi, la Banque du Canada (« BdC ») a publié une mise à jour de son énoncé de politique en plus de son Rapport sur la politique monétaire d’octobre 2021. Je résumerais le rapport comme suit :

1. La BdC a officiellement annoncé la fin de l’expansion de son bilan (l’assouplissement quantitatif, si vous préférez), mais elle maintiendra son portefeuille d’obligations du gouvernement du Canada (« GdC ») à sa taille actuelle. Cela se fera par le biais d’un plan de réinvestissement d’obligations, ce qui signifie qu’au fur et à mesure que son portefeuille existant d’obligations du GdC arrivera à échéance, la BdC réinvestira le même montant de principal sans ajouter plus de détente dans le système. À l’heure actuelle, la BdC détient 430 milliards de dollars d’obligations du GdC, soit 46 % du total des émissions du GdC.

2. Bien que la BdC ait légèrement réduit ses prévisions de croissance économique pour cette année, principalement en raison de ruptures d’approvisionnement, elle considère toujours que l’écart de production se refermera « au deuxième ou au troisième trimestre de 2022 » plutôt qu’au cours de la deuxième moitié de l’année. Ce changement a pour effet d’avancer le calendrier d’une première hausse des taux du second semestre de 2022 au second trimestre de 2022.

3. La Banque a aussi apporté des changements à ses prévisions relatives à l’inflation et au PIB. Elle a noté que l’inflation est plus forte et plus persistante que prévu et a donc modifié sa prévision d’inflation à la hausse pour refléter ces pressions inflationnistes. La BdC a par ailleurs abaissé sa prévision relative au PIB pour 2021 à 5,1 % (par rapport à 6 %) et pour 2022 à 4,3 % (par rapport à 4,6 %), tout en relevant ses perspectives pour 2023 à 3,7 % (par rapport à 3,3 %).

Pour mieux comprendre la réaction du marché

Dans la foulée immédiate de la publication de l’énoncé et du Rapport sur la politique monétaire, le début de la courbe (soit la portion de la courbe qui tient compte de hausses de taux) a augmenté de 26 points de base et a atteint 1,13 % – un niveau que nous n’avions pas vu depuis février 2020. Le taux à 2 ans a gagné 20 points de base au cours de la journée pour s’établir à 1,08 %.

L’évolution des rendements à court terme s’explique également par un volet technique, les investisseurs s’empressant de liquider leurs positions avant toute annonce ferme de relèvement des taux. Minimisez vos pertes, comme on dit.

Le chaos a continué le 28 octobre (jeudi matin) avant que les rendements ne se stabilisent au cours de l’après-midi. À l’ouverture des marchés aujourd’hui, le vendredi 29 octobre, les obligations du GdC à 5 ans et à 10 ans se négociaient à 1,46 % et à 1,69 % respectivement, ce qui représente des baisses de 12 et de 5 points de base respectivement par rapport à la semaine précédente.

L’Obligation hypothécaire du Canada (« OHC ») à 5 ans a ouvert vendredi à 1,72 %, ce qui représente une augmentation de 16 points de base par rapport à mercredi matin (avant l’annonce de la BdC concernant les taux). Quant à l’OHC à 10 ans, elle a ouvert à 2,10 %, soit 7 points de base de plus par rapport à la même période.

L’écart de crédit (entre l’OHC et la GdC) sur l’horizon de 5 ans a été durement touché cette semaine, passant de 21 à 24 points de base. L’accroissement de l’écart s’explique par la liquidité limitée du marché, la plupart des participants au marché étant restés les bras croisés en attendant la fin de la volatilité. L’écart de taux sur l’horizon de 10 ans s’est élargi d’un point de base, passant de 39 à 40 [points de base].

Qu’est-ce que tout cela veut dire pour vous?

Le premier impact, et le plus évident, est celui sur votre porte-monnaie! 

Des rendements plus élevés --> des coupons hypothécaires globalement plus élevés --> des paiements hypothécaires plus élevés.

Si cette situation n’est pas adéquatement gérée, elle pourrait rapidement avoir un impact négatif sur le montant du produit de votre prêt et sur vos résultats nets. Je m’en voudrais de ne pas vous conseiller de faire appel à notre équipe de conseillers compétents et, bien sûr, à notre formidable équipe de la trésorerie ici chez FN pour vous aider à atténuer ce risque. C’est ce que nous faisons et je peux vous assurer que nous le faisons bien.

Le deuxième impact – avec des taux allant historiquement dans une direction – est que les Canadiens n’ont jamais eu de problème majeur à rembourser leurs dettes. Certains jours, j’ai même l’impression que c’est un devoir patriotique des Canadiens de s’endetter le plus possible. Si la hausse des taux persiste, rembourser nos dettes va devenir beaucoup plus difficile et, contrairement à la BdC, les consommateurs ordinaires ne peuvent pas simplement imprimer de l’argent pour s’en sortir. Un atterrissage en douceur pour les consommateurs n’est pas nécessairement dans les cartes, et les impacts pourraient facilement se répercuter sur l’ensemble de l’économie canadienne.

Enfin, il est vrai que la Banque du Canada peut augmenter les taux et contribuer ainsi contrôler l’inflation dans une certaine mesure, mais elle ne peut ultimement pas produire des semi-conducteurs ou décharger des conteneurs dans les ports. En l’absence d’une normalisation de certains facteurs clés dans la chaîne d’approvisionnement, l’augmentation des taux peut entraîner une baisse de la croissance et des dépenses discrétionnaires. Toutefois, vos factures d’énergie, de réparation et d’entretien ainsi que vos factures d’impôt peuvent encore augmenter. Ça fait peur à l’approche de la fin de semaine de l’Halloween.

Joyeux Halloween!
Neil

 

Commentaire sur le marché : La réaction du marché à l’annonce de la BdC de cette semaine et ce que cela signifie pour vous

  • Neil Silverberg, Analyste principal, Marchés de capitaux

Accrochez-vous les amis, car la semaine a été très mouvementée et il reste beaucoup de volatilité dans l’air. J’avais préparé toute une entrée en matière pour l’Halloween, mais – pour citer ce qu’a dit un jour mon philosophe préféré, Mike Tyson – « tout le monde a un plan jusqu’à ce qu’il se fasse frapper au visage ».

Dans ce cas-ci, la variation violente des taux est le coup de poing proverbial auquel je pense que nous pouvons tous nous identifier cette semaine.

Les taux sur l’ensemble de la courbe ont beaucoup varié cette semaine, mais avant d’en venir à la partie passionnante et à ce que tout cela signifie pour vous, je me dois de vous mettre un peu en contexte. Notre point de départ sera l’annonce de la Banque du Canada concernant les taux faite le mercredi 27 octobre à 10 heures.

La fin de l’assouplissement quantitatif est-elle annonciatrice de hausses de taux?

Mercredi, la Banque du Canada (« BdC ») a publié une mise à jour de son énoncé de politique en plus de son Rapport sur la politique monétaire d’octobre 2021. Je résumerais le rapport comme suit :

1. La BdC a officiellement annoncé la fin de l’expansion de son bilan (l’assouplissement quantitatif, si vous préférez), mais elle maintiendra son portefeuille d’obligations du gouvernement du Canada (« GdC ») à sa taille actuelle. Cela se fera par le biais d’un plan de réinvestissement d’obligations, ce qui signifie qu’au fur et à mesure que son portefeuille existant d’obligations du GdC arrivera à échéance, la BdC réinvestira le même montant de principal sans ajouter plus de détente dans le système. À l’heure actuelle, la BdC détient 430 milliards de dollars d’obligations du GdC, soit 46 % du total des émissions du GdC.

2. Bien que la BdC ait légèrement réduit ses prévisions de croissance économique pour cette année, principalement en raison de ruptures d’approvisionnement, elle considère toujours que l’écart de production se refermera « au deuxième ou au troisième trimestre de 2022 » plutôt qu’au cours de la deuxième moitié de l’année. Ce changement a pour effet d’avancer le calendrier d’une première hausse des taux du second semestre de 2022 au second trimestre de 2022.

3. La Banque a aussi apporté des changements à ses prévisions relatives à l’inflation et au PIB. Elle a noté que l’inflation est plus forte et plus persistante que prévu et a donc modifié sa prévision d’inflation à la hausse pour refléter ces pressions inflationnistes. La BdC a par ailleurs abaissé sa prévision relative au PIB pour 2021 à 5,1 % (par rapport à 6 %) et pour 2022 à 4,3 % (par rapport à 4,6 %), tout en relevant ses perspectives pour 2023 à 3,7 % (par rapport à 3,3 %).

Pour mieux comprendre la réaction du marché

Dans la foulée immédiate de la publication de l’énoncé et du Rapport sur la politique monétaire, le début de la courbe (soit la portion de la courbe qui tient compte de hausses de taux) a augmenté de 26 points de base et a atteint 1,13 % – un niveau que nous n’avions pas vu depuis février 2020. Le taux à 2 ans a gagné 20 points de base au cours de la journée pour s’établir à 1,08 %.

L’évolution des rendements à court terme s’explique également par un volet technique, les investisseurs s’empressant de liquider leurs positions avant toute annonce ferme de relèvement des taux. Minimisez vos pertes, comme on dit.

Le chaos a continué le 28 octobre (jeudi matin) avant que les rendements ne se stabilisent au cours de l’après-midi. À l’ouverture des marchés aujourd’hui, le vendredi 29 octobre, les obligations du GdC à 5 ans et à 10 ans se négociaient à 1,46 % et à 1,69 % respectivement, ce qui représente des baisses de 12 et de 5 points de base respectivement par rapport à la semaine précédente.

L’Obligation hypothécaire du Canada (« OHC ») à 5 ans a ouvert vendredi à 1,72 %, ce qui représente une augmentation de 16 points de base par rapport à mercredi matin (avant l’annonce de la BdC concernant les taux). Quant à l’OHC à 10 ans, elle a ouvert à 2,10 %, soit 7 points de base de plus par rapport à la même période.

L’écart de crédit (entre l’OHC et la GdC) sur l’horizon de 5 ans a été durement touché cette semaine, passant de 21 à 24 points de base. L’accroissement de l’écart s’explique par la liquidité limitée du marché, la plupart des participants au marché étant restés les bras croisés en attendant la fin de la volatilité. L’écart de taux sur l’horizon de 10 ans s’est élargi d’un point de base, passant de 39 à 40 [points de base].

Qu’est-ce que tout cela veut dire pour vous?

Le premier impact, et le plus évident, est celui sur votre porte-monnaie! 

Des rendements plus élevés --> des coupons hypothécaires globalement plus élevés --> des paiements hypothécaires plus élevés.

Si cette situation n’est pas adéquatement gérée, elle pourrait rapidement avoir un impact négatif sur le montant du produit de votre prêt et sur vos résultats nets. Je m’en voudrais de ne pas vous conseiller de faire appel à notre équipe de conseillers compétents et, bien sûr, à notre formidable équipe de la trésorerie ici chez FN pour vous aider à atténuer ce risque. C’est ce que nous faisons et je peux vous assurer que nous le faisons bien.

Le deuxième impact – avec des taux allant historiquement dans une direction – est que les Canadiens n’ont jamais eu de problème majeur à rembourser leurs dettes. Certains jours, j’ai même l’impression que c’est un devoir patriotique des Canadiens de s’endetter le plus possible. Si la hausse des taux persiste, rembourser nos dettes va devenir beaucoup plus difficile et, contrairement à la BdC, les consommateurs ordinaires ne peuvent pas simplement imprimer de l’argent pour s’en sortir. Un atterrissage en douceur pour les consommateurs n’est pas nécessairement dans les cartes, et les impacts pourraient facilement se répercuter sur l’ensemble de l’économie canadienne.

Enfin, il est vrai que la Banque du Canada peut augmenter les taux et contribuer ainsi contrôler l’inflation dans une certaine mesure, mais elle ne peut ultimement pas produire des semi-conducteurs ou décharger des conteneurs dans les ports. En l’absence d’une normalisation de certains facteurs clés dans la chaîne d’approvisionnement, l’augmentation des taux peut entraîner une baisse de la croissance et des dépenses discrétionnaires. Toutefois, vos factures d’énergie, de réparation et d’entretien ainsi que vos factures d’impôt peuvent encore augmenter. Ça fait peur à l’approche de la fin de semaine de l’Halloween.

Joyeux Halloween!
Neil

 

Commentaire sur le marché : La réaction du marché à l’annonce de la BdC de cette semaine et ce que cela signifie pour vous

  • Neil Silverberg, Analyste principal, Marchés de capitaux

Accrochez-vous les amis, car la semaine a été très mouvementée et il reste beaucoup de volatilité dans l’air. J’avais préparé toute une entrée en matière pour l’Halloween, mais – pour citer ce qu’a dit un jour mon philosophe préféré, Mike Tyson – « tout le monde a un plan jusqu’à ce qu’il se fasse frapper au visage ».

Dans ce cas-ci, la variation violente des taux est le coup de poing proverbial auquel je pense que nous pouvons tous nous identifier cette semaine.

Les taux sur l’ensemble de la courbe ont beaucoup varié cette semaine, mais avant d’en venir à la partie passionnante et à ce que tout cela signifie pour vous, je me dois de vous mettre un peu en contexte. Notre point de départ sera l’annonce de la Banque du Canada concernant les taux faite le mercredi 27 octobre à 10 heures.

La fin de l’assouplissement quantitatif est-elle annonciatrice de hausses de taux?

Mercredi, la Banque du Canada (« BdC ») a publié une mise à jour de son énoncé de politique en plus de son Rapport sur la politique monétaire d’octobre 2021. Je résumerais le rapport comme suit :

1. La BdC a officiellement annoncé la fin de l’expansion de son bilan (l’assouplissement quantitatif, si vous préférez), mais elle maintiendra son portefeuille d’obligations du gouvernement du Canada (« GdC ») à sa taille actuelle. Cela se fera par le biais d’un plan de réinvestissement d’obligations, ce qui signifie qu’au fur et à mesure que son portefeuille existant d’obligations du GdC arrivera à échéance, la BdC réinvestira le même montant de principal sans ajouter plus de détente dans le système. À l’heure actuelle, la BdC détient 430 milliards de dollars d’obligations du GdC, soit 46 % du total des émissions du GdC.

2. Bien que la BdC ait légèrement réduit ses prévisions de croissance économique pour cette année, principalement en raison de ruptures d’approvisionnement, elle considère toujours que l’écart de production se refermera « au deuxième ou au troisième trimestre de 2022 » plutôt qu’au cours de la deuxième moitié de l’année. Ce changement a pour effet d’avancer le calendrier d’une première hausse des taux du second semestre de 2022 au second trimestre de 2022.

3. La Banque a aussi apporté des changements à ses prévisions relatives à l’inflation et au PIB. Elle a noté que l’inflation est plus forte et plus persistante que prévu et a donc modifié sa prévision d’inflation à la hausse pour refléter ces pressions inflationnistes. La BdC a par ailleurs abaissé sa prévision relative au PIB pour 2021 à 5,1 % (par rapport à 6 %) et pour 2022 à 4,3 % (par rapport à 4,6 %), tout en relevant ses perspectives pour 2023 à 3,7 % (par rapport à 3,3 %).

Pour mieux comprendre la réaction du marché

Dans la foulée immédiate de la publication de l’énoncé et du Rapport sur la politique monétaire, le début de la courbe (soit la portion de la courbe qui tient compte de hausses de taux) a augmenté de 26 points de base et a atteint 1,13 % – un niveau que nous n’avions pas vu depuis février 2020. Le taux à 2 ans a gagné 20 points de base au cours de la journée pour s’établir à 1,08 %.

L’évolution des rendements à court terme s’explique également par un volet technique, les investisseurs s’empressant de liquider leurs positions avant toute annonce ferme de relèvement des taux. Minimisez vos pertes, comme on dit.

Le chaos a continué le 28 octobre (jeudi matin) avant que les rendements ne se stabilisent au cours de l’après-midi. À l’ouverture des marchés aujourd’hui, le vendredi 29 octobre, les obligations du GdC à 5 ans et à 10 ans se négociaient à 1,46 % et à 1,69 % respectivement, ce qui représente des baisses de 12 et de 5 points de base respectivement par rapport à la semaine précédente.

L’Obligation hypothécaire du Canada (« OHC ») à 5 ans a ouvert vendredi à 1,72 %, ce qui représente une augmentation de 16 points de base par rapport à mercredi matin (avant l’annonce de la BdC concernant les taux). Quant à l’OHC à 10 ans, elle a ouvert à 2,10 %, soit 7 points de base de plus par rapport à la même période.

L’écart de crédit (entre l’OHC et la GdC) sur l’horizon de 5 ans a été durement touché cette semaine, passant de 21 à 24 points de base. L’accroissement de l’écart s’explique par la liquidité limitée du marché, la plupart des participants au marché étant restés les bras croisés en attendant la fin de la volatilité. L’écart de taux sur l’horizon de 10 ans s’est élargi d’un point de base, passant de 39 à 40 [points de base].

Qu’est-ce que tout cela veut dire pour vous?

Le premier impact, et le plus évident, est celui sur votre porte-monnaie! 

Des rendements plus élevés --> des coupons hypothécaires globalement plus élevés --> des paiements hypothécaires plus élevés.

Si cette situation n’est pas adéquatement gérée, elle pourrait rapidement avoir un impact négatif sur le montant du produit de votre prêt et sur vos résultats nets. Je m’en voudrais de ne pas vous conseiller de faire appel à notre équipe de conseillers compétents et, bien sûr, à notre formidable équipe de la trésorerie ici chez FN pour vous aider à atténuer ce risque. C’est ce que nous faisons et je peux vous assurer que nous le faisons bien.

Le deuxième impact – avec des taux allant historiquement dans une direction – est que les Canadiens n’ont jamais eu de problème majeur à rembourser leurs dettes. Certains jours, j’ai même l’impression que c’est un devoir patriotique des Canadiens de s’endetter le plus possible. Si la hausse des taux persiste, rembourser nos dettes va devenir beaucoup plus difficile et, contrairement à la BdC, les consommateurs ordinaires ne peuvent pas simplement imprimer de l’argent pour s’en sortir. Un atterrissage en douceur pour les consommateurs n’est pas nécessairement dans les cartes, et les impacts pourraient facilement se répercuter sur l’ensemble de l’économie canadienne.

Enfin, il est vrai que la Banque du Canada peut augmenter les taux et contribuer ainsi contrôler l’inflation dans une certaine mesure, mais elle ne peut ultimement pas produire des semi-conducteurs ou décharger des conteneurs dans les ports. En l’absence d’une normalisation de certains facteurs clés dans la chaîne d’approvisionnement, l’augmentation des taux peut entraîner une baisse de la croissance et des dépenses discrétionnaires. Toutefois, vos factures d’énergie, de réparation et d’entretien ainsi que vos factures d’impôt peuvent encore augmenter. Ça fait peur à l’approche de la fin de semaine de l’Halloween.

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Neil

 

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