D’un bout à l’autre du pays, des chambres immobilières publient leurs données pour janvier et ces données racontent un récit de type mi-figue mi-raisin.
Les efforts gouvernementaux visant à refroidir le marché du Grand Vancouver semblent porter fruit. Les ventes, tous logements confondus, ont continué de chuter, soit de près de 40 % par rapport à janvier 2016. L’indice des prix des propriétés MLS poursuit aussi sa baisse, ayant perdu 0,2 % depuis janvier de l’an dernier. Au cours des six derniers mois, les prix ont fléchi de près de 4 %.
Voilà le côté mi-figue. Maintenant pour le côté mi-raisin… Les marchés de Victoria et de Toronto sont peut-être en voie de bénéficier des pertes enregistrées à Vancouver. À Victoria, le prix de référence a bondi de plus de 24 % par rapport à janvier 2016. Les ventes ont reculé de 11 %, alors les stocks de logements ont baissé de 39 %. À Toronto, les ventes ont augmenté de près de 12 %, grâce en premier lieu aux copropriétés. Le prix de référence composé a augmenté de près de 22 % sur douze mois.
Les données pour janvier n’ont pas encore été publiées en ce qui concerne Montréal, mais ce marché risque lui aussi de profiter de l’exode de Vancouver. Sur la base de ses chiffres pour 2016, la chambre immobilière prévoit une autre année marquée par une croissance des ventes et des hausses de prix modérées. L’an dernier, les ventes ont augmenté d’entre 8 % et 4 %, et c’est le segment des copropriétés qui a mené le bal. Les prix moyens, tous logements confondus, ont grimpé d’environ 3 %, ce qui est conforme au rythme de l’inflation.